La 5ᵉ édition du concours « Je maîtrise les textes de mon pays » est officiellement lancée ce lundi 5 février 2024. C’est du moins ce qui ressort de la conférence de presse tenue à la bibliothèque Bénin Excellence de Calavi que les membres de l’association Jeunes juristes engagés pour la promotion du droit ont lancé l’édition 5ᵉ du concours de plaidoirie « Je maîtrise les textes de mon pays ».
Pour Prisca Agbahoundo, vice-présidente de l’association JED, ce concours est né pour « la promotion du droit en République du Bénin ». A l’en croire, le concours permet aux jeunes juristes de s’approprier des différents contours des textes, de développer l’art en matière de plaidoirie et de se préparer pour une carrière juridique.
Dans son intervention, Ruth Midedji présidente du comité d’organisation du concours, rappelle l’objectif de l’événement. Pour elle, « l’objectif principal, c’est permettre aux étudiants en droit d’avoir une culture juridique, promouvoir les textes juridiques d’actualité et qui sont méconnus par le grand public ».
Pour le compte de cette édition, le Comité d’organisation a apporté une touche particulière. Les participants à la 5ᵉ édition de ce concours « Je maîtrise les textes de mon pays » auront droit à une formation en prise de parole en public. Une formation qui sera organisée en collaboration avec l’académie de leadership pour les aider à améliorer leurs maîtrises de la prise de parole en public. Également, une formation sur le mode de saisine des juridictions nationales au Bénin sera dispensée. « Outre les deux formations, il y a les résumés en langue locale du choix des équipes participantes qui sont chaque fois présentés par un représentant de l’équipe », précise Ruth Midedji. L’objectif de cette innovation est de permettre aux personnes ne maîtrisant pas forcément la langue de Molière de comprendre au moins les textes du Bénin.
« Ce concours m’a apporté beaucoup de choses. Sur le plan théorique, ce fut une nouvelle expérience pour moi en matière de rédaction scientifique, de mémoire, en matière de recherche, de compréhension véritable des textes de notre pays et de renouer avec les langues nationales comme le fon» témoigne Penouël Ayadji, représentante de l’équipe championne de la 4ᵉ édition. Elle profite de l’occasion pour inviter les étudiants en droit à participer à ce concours pour apprendre sur le pays et développer les capacités en tant que plaideurs.
Pour participer à ce concours, il faut être étudiant en droit ou non, former une équipe de trois personnes au minimum et cinq au maximum et payer les frais de participation qui s’élèvent à 10 000 par équipe.
À la fin du concours, trois prix seront décernés. Il s’agit du prix de l’équipe championne, de la meilleure plaidoirie et du meilleur mémoire. Chaque lauréat répartira avec un trophée et des documentations en droit.
Coll. Ext