Bénin : pour l’amélioration de leurs conditions, les ACDPE des promotions 2014 et 2016 revêtent la cape de musiciens pour s’exprimer

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Les ACDPE revêtent la cape de musiciens pour s’exprimer à travers une œuvre musicale d’environ trois minutes, intitulée « ACDPE : Quatre Ans de Service, Quatre Ans de Silence ? ». Par cette initiative, le Groupe Stratégique de Travail des promotions 2014 et 2016 appelle à la justice et à la reconnaissance des efforts de plus de 3930 d’entre eux.

Loin des modes de revendication habituels, les ACDPE de 2014 et 2016 unissent leurs voix dans une chanson pour adresser au gouvernement un message de réclamation. Cette démarche artistique dépasse le simple cadre musical ; elle vise à faire entendre la voix des ACDPE et à attirer l’attention du gouvernement sur leurs revendications restées sans réponse. Ils espèrent ainsi mettre un terme aux injustices dont ils se disent victimes à propos de leur situation administrative et financière. Leur revendication fondamentale concerne la non-reconnaissance de leurs quatre premières années de service sous un contrat à durée déterminée (CDD).

Du premier au troisième couplet, ils ont mis l’accent sur leur « dévouement et passion », affirmé leur détermination à faire valoir leur droit avant de réclamer justice. Voici une copie des paroles de ladite chanson.

« Refrain :
Ô Président Talon, écoute notre voix,
Les ACDPE réclament leurs droits,
Quatre années passées sans avancer,
Il est temps que justice soit rendue !

Couplet 1
Pour les quatre premières années passées sous CDD, nous avons servi,
Enseignants, administratifs, dévoués sans merci,
Mais nos deux échelons, nous les attendons,
Pour l’avancement, pour l’équité.

Couplet 2 :
Ministre de la Fonction publique, entendez,
Ministres des Finances, agissez sans plus tarder,
Les promotions 2014, 2016 unies,
Attendent un traitement juste et mérité.

Couplet 3 :

Nous œuvrons depuis 2014 et d’autres depuis 2016 pour l’avenir de la nation,
Avec courage, dévouement et passion,
Aujourd’hui, nous demandons réparation,
Que nos droits soient respectés avec raison. »

A. S.

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