Les 13, 14 et 15 janvier 2023, le Festival international de danses Agogo a connue les festivités de sa 14è édition. C’est la grande place du Fort Français de Ouidah qui a servi de cadre pour l’auguste célébration. L’Union culturelle et artistique des étudiants (Ucae) de l’Université d’Abomey-Calavi n’est pas restée en marge des activités culturelles de cette fête.
Pour la toute première fois, l’Ucae marque sa présence à cette cérémonie avec de vives prestations culturelles et artistiques. Ce grand festival culturel initié par Koffi Adolphe Allade, et regroupant plusieurs pays comme le Nigéria, le Bénin, le Togo, la France et le Mexique, vise à valoriser et promouvoir la culture béninoise et africaine à travers danses, théâtres, prestations etc. C’est ainsi que par des chants, pas de danses et panégyriques claniques, l’Ucae a fait vibrer le public.
Sur scène, l’institution culturelle spécialisée de l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb) montre l’importance du Vodoun qui est une entité divinatoire et aspergée de dieux. Mais « chacune de ces déités sont vénérées et adorées à travers différentes cultures, rites et rituels de diverses ethnies sur la terre de Danxomey, actuel Bénin ». Selon les artistes de l’Ucae, « pour des fêtes cérémoniales comme le ‘’ HOUN-HWE ’’, le Fâ intervient pour expliquer les règles, les recommandations à suivre et surtout les interdits. C’est le cas de la purification ».
Il n’y a pas manqué les rythmes comme Zinblibli, Atcha, Agbochébou ou encore le rythme imminent « Zandrô » chez les Xwla et Xwéda qui consiste à faire une veillée appelée ‘’ »Zan drô drô » avant le jour des cérémonies. Un ‹‹ très beau et majestueux spectacle ›› qui ne rend indifférent ni les spectateurs, les délégations venues d’ailleurs, ni le promoteur dudit festival. Tous étaient émus du spectacle offert par l’Ucae. Une prestation qui honore l’université d’Abomey-Calavi, et par ricochet le Bénin. Raison de plus pour ne pas baisser les bras.
D’ailleurs, l’actuel directeur de ladite institution souhaite que cela ne soit pas la seule, encore moins la dernière fois. ‹‹ Que cette participation devienne pour notre institution une coutume, pour le rayonnement et la promotion de la culture béninoise et africaine ››, a souhaité Herbert Yao Vitou. Il n’a pas manqué de remercier et de féliciter les responsables, formateurs, artistes et anciens qui ont œuvré pour la qualité de la prestation offerte sur ce festival auquel participe son institution pour la toute première fois. À noter que plusieurs autres groupes culturels du Bénin ont participé à ce festival.
Wilfried DJEHLI