Une réaction plus ferme, sinon immédiate, du gouvernement béninois est attendue dans les prochains jours, maintenant que le Mpox se rapproche dangereusement du Bénin.
En effet, après la confirmation de premiers cas de Mpox en Côte d’Ivoire, au Niger, au Nigéria, etc., le gouvernement est plus que jamais invité à prendre une série de mesures, peut-être à travers un Conseil extraordinaire des ministres. Grâce à ces décisions, l’exécutif pourrait franchir une étape vers une lutte plus déterminée contre le Mpox. Entre interdictions, fermetures de frontières, limitations et sensibilisation, un effort sérieux pour mettre en place un dispositif visant à contrer la propagation de cette maladie est essentiel. Celle-ci est d’actualité et pousse même les nations les plus puissantes à se protéger.
Étant donné que la santé prime sur l’éducation, la politique, l’économie, la religion, etc., et que tous doivent être sains de corps et d’esprit, le Bénin doit rapidement prendre des décisions beaucoup plus fermes.
Bien qu’il soit vrai que le gouvernement soit actuellement en congé, le Chef de l’État, au vu de l’enjeu, peut trouver les moyens d’éviter le danger en appelant les populations à faire preuve de vigilance. Car, le réalisme impose d’anticiper sur le pire. La variole du singe n’étant pas à prendre à la légère, il ne faut donc pas tergiverser. Cela implique qu’il est urgent de prendre des mesures fortes, notamment en sensibilisant largement sur les gestes barrières et en assurant un suivi rigoureux et constant.
En observant que cette maladie a déjà atteint la Côte d’Ivoire avec plusieurs cas positifs, et qu’elle s’est propagée au Niger et au Nigéria, il est clair que l’heure est grave. Le Bénin doit donc affronter cette menace et s’armer tant qu’il est encore temps, afin de ne pas se retrouver à agir trop tard.
Comme ce fut le cas avec le Coronavirus il y a quelques années, la variole du singe exige des autorités qu’elles agissent et prennent leurs responsabilités le plus rapidement possible.
M. B. A.