Uac – Résidences universitaires : pour pénurie d’eau et d’électricité, les étudiants révoltés, le hall du Cous-ac envahi

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Suite à une pénurie d’eau et d’électricité criarde dans certaines résidences de l’université d’Abomey-Calavi, les étudiants expriment depuis ce matin leur mécontentement. Ils ont pris d’assaut le hall du Centre des œuvres universitaire et sociale (Cous-ac) depuis l’aube de ce mardi 14 février 2023 pour exprimer leur ras-le-bol.

Ils en ont marre. Cette fois-ci, pas de Saint Valentin sans eau et électricité dans les résidences universitaires. Les étudiants résidants sont débordés par cette pénurie qui dicte sa loi dans la plupart des résidences. Et pour exprimer leur ras-le-bonbon, ils se sont rendus très tôt, dès 6h30, dans les locaux du Cous-ac, des armes en main. Bidons ; plats ; cuillères sont quelques armes utilisées pour proclamer leurs mécontentements et revendications. Des branches d’arbres et plaques contenant des poteaux en fer sont utilisées pour fermer l’entrée du bureau du directeur adjoint du cous-ac. Pour cette fois, ils ont décidés de se faire entendre.

Le bureau du directeur adjoint du Cous-ac barricadé

Dans ce tohu-bohu, on entend de leur vacarme « Cous-ac hélou é ». Dépassés par cette situation, ils s’en remettent donc à l’institution de tutelle. « Nous sommes en composition mais jusqu’à présent, on n’a ni électricité pour apprendre, ni eau pour se doucher ou faire des besoins de toilette. On ne veut plus vivre dans ces conditions. Aujourd’hui, nous voulons de l’eau ou rien », a clamé un résidant qui requiert l’anonymat. Ces propos sont d’ailleurs soutenus par une agente du Cous-ac qui déplore également la situation. ‹‹ Les étudiants ont raison. Depuis le samedi, ils sont dans l’obscurité or certains parmi eux sont en composition ››, murmurait-elle à ses collègues.

Pourtant, c’est un problème récurrent, reconnait un autre manifestant. Pour lui, le Cous-ac qui est informé de cette situation que vivent les étudiants résidants depuis des lustres devraient agir. « C’est dommage qu’on vive cette situation à l’université. C’est écoeurant ››, a-t-il déploré avant d’inviter le personnel du Cous-ac à trouver au plus vite une solution à leurs problèmes. Des problèmes qui ne sont pas des moindres, et non plus les seuls…

Le hall du Cous-ac

Pour l’heure, le personnel du Cous-ac ne peut avoira ccès à leurs bureaux. Du moins, jusqu’à ce que les manifestants changent d’avis. Jusqu’à quand vont-ils résister ? Trouveront-ils un terrain d’entente ? La suite de cette journée du 14 février s’annonce pour le moment sans St Valentin dans le rang de ces étudiants.

La rédaction 

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