Un laboratoire de l’Uac cambriolé. L’information a été rendue publique le vendredi 13 janvier dernier par le Directeur dudit laboratoire, Prof Thierry Alavo. L’opération a eu lieu dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 janvier 2023.
L’insécurité continue de dicter sa loi à l’université d’Abomey-Calavi. Outre les étudiants braqués, les bâtiments du campus, pour la plupart sans agents de sécurité ne sont pas épargnés des forfaits des hors la loi. Cette fois-ci, pour une énième fois, c’est le Laboratoire d’Entomologie Appliquée du Centre Edward Platzer qui vient d’être à nouveau cambriolé. À l’issue de leur forfait, les malfaiteurs ont dépouillé le plus gros climatiseur du laboratoire de son moteur. Selon le Prof Thierry Alavo, c’est la quatrième fois que le laboratoire est cambriolé. Pourtant, les infrastructures de la plus grande université du Bénin devraient être en sécurité.
Les autorités interpellées
Manque d’agents de sécurité ou faute de moyens ? Malheureusement, toutes les infrastructures de l’Uac n’ont pas la chance d’avoir des services de sécurité. Du moins, le laboratoire d’entomologie appliquée n’en n’a jamais disposés. Une situation que déplore le Prof Thierry Alavo, qui indexe à priori les autorités rectorales. ‹‹ Même quand les autorités rectorales sont informées d’une telle situation, rien ne se passe. Et pourtant des fortunes sont dépensées pour payer les services de sécurité de quelques bâtiments ››, a-t-il incriminé avant de demander pourquoi le Président Patrice Talon a fini par abandonner l’Université et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Le forfait étant commis, les dégâts constatés, place aux réparations. Lesquelles sont à la charge dudit laboratoire. ‹‹ Je dois me débrouiller pour réparer les dégâts, sans oublier que j’ai même construit et équipé le laboratoire à mes propres frais. Franchement, c’est révoltant ››, s’est indigné le professeur titulaire en entomologie de l’université d’Abomey-Calavi. À noter que ladite université est totalement dans le noir à partir de 20h. Une source d’insécurité inquiétante.
Arsène AZIZAHO
