Manque de ressources humaines adéquates : l’Un des facteurs à l’origine du retard criard des élections à l’Uneb

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Alors que le mandat est échu depuis plus de 8 mois déjà, les initiatives devant conduire au renouvèlement du Bureau exécutif national (BEN) ont coulé. Une situation qui ne cesse de parler d’elle tant dans le rang des étudiants que dans le rang des observateurs de la vie estudiantine. Mais selon les informations croisées, le manque de ressource humaine adéquate serait à l’origine de cette incohérence malgré la mise en place de la Commission électorale nationale de l’Union (Cenu) depuis le 20 octobre 2023.

« Tout devrait normalement bien se dérouler mais malheureusement, les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs », clame Lionel Hounwanou. C’est bien au sujet du renouvellement du BEN. Alors que la Cenu a été mise en place depuis le 20 octobre 2023 et que la réception des candidatures a commencé dans la deuxième quinzaine du mois de novembre 2023, l’achèvement du processus électoral est dû à plusieurs facteurs dont le manque de ressource humaine, mieux, adéquate.

« Ce qui bloque l’évolution du processus électoral, c’est le manque de candidature. Nous avons reçu des candidatures incomplètes et principalement des candidatures sur lesquelles on retrouve sur la liste des étudiants qui n’ont pas une inscription en cours de validité », déballe Crédo Prosper Koussinou, président de la Cenu. Et dès lors que les différentes candidatures « qui nous sont parvenues ne sont pas en règles vis-à-vis des textes définis par le code électoral, on ne peut pas les valider. On aurait échoué à notre mission », martèle-t-il.

Le manque de ressource humaine est un problème crucial que rencontre cette organisation, comme l’explique Lionel H. Une situation face à laquelle son mandat a tenté de trouver une solution. « Lorsque nous sommes venu à l’Uneb, mon équipe et moi avons tenté de résoudre cette situation de manque de ressource humaine. Pour ce faire, nous avons pensé à renaitre nos institutions spécialisées qui ont disparus entre temps. C’est le cas du Cades, du Caben etc. Parce que lorsque ces institutions fonctionnent, on aura de la ressource humaine », a-t-il expliqué.

Sur ce sujet, il clame : « nous sommes à une étape de refondation de notre organisation. Et c’est ça qui à fait que les appétits quant à l’accession du fauteuil de président se font sentir dans le rang de mes collaborateurs. D’ailleurs sur une équipe de 09 membres, à peine 4, y compris moi-même sont souvent réguliers. Le comble, c’est que les trois qui sont réguliers veulent tous être président, chose impossible. Je leur ai demandez de s’entendre pour avoir un candidat mais hélas. S’il y avait la possibilité d’avoir 1, 2 et 3 président, je pense qu’on aurait résolu ce problème depuis », affirme-t-il. Aussi, poursuit-il, si « je voulais placer quelqu’un à la tête de l’Uneb avant de partir, je serai déjà parti depuis. Mais je veux sortir par la grande porte, les mains hautes ç travers une élection libre et inclusive », affirme Lionel.

C’est ainsi que Crédo Prosper Koussinou demande aux étudiants qui sont déjà impatients de voir d’autres responsables à la l’Uneb d’aider la Cenu à accomplir sa mission à travers une élection libre et inclusive dorénavant dans un délai de rigueur.

Olive IDOHOU & Olivier AHOTON (Stags.)

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