Ça s’appelle : rappel à l’ordre ! C’est une décision qui vient sonner le glas des mauvaises pratiques contraires aux dispositions en vigueur dans la règlementation du bruit en terre béninoise. En effet, l’existence de salles de fête sous bâches irrite au plus haut point les autorités au sommet de l’Etat.
Exaspéré par le phénomène, José Tonato est sorti de son silence. Le Ministre du cadre de vie et des transports chargé du développement durable (Mcvtdd) entend mettre un terme à ce constat qui a pignon sur rue. Son communiqué en date du 07 août 2024 lève l’équivoque sur sa détermination à combattre ce comportement proscrit normalement par l’article 20 du décret 2022-301 du 25 mai 2022 portant règlementation du bruit en République du Bénin.
Ledit article stipule en effet : « l’ouverture et l’exposition des salles de fêtes à titre professionnel sont interdites sur toute l’étendue du territoire national ». Mais depuis des années, le mal perdure. « Il m’a été donné de constater que les salles de fêtes sous bâches continuent de fonctionner et de nouvelles salles sont aussi en construction dans plusieurs villes du Bénin », se désole José Tonato qui invite les promoteurs de ces centres « illégaux » à prendre conscience de l’enjeu afin de respecter les textes qui règlement le secteur.
Comme pour enfoncer le clou, le ministre insiste sur le fait que ses « services sont instruits à organiser des patrouilles inopinées sur toute l’étendue du territoire national aux fins de contrôle, et tout contrevenant sera soumis aux rigueurs des sanctions y afférentes ».
Il est clair que cette mise au point était nécessaire. Elle permettra de discipliner les personnes qui ne se gênent pas pour faire régner l’incivisme. Il faut le dire, après la publication du communiqué, et comme il le dit si bien, il faut passer à l’action pour sonner la fin de la récréation. Visiblement, ils sont au pied du mur, ces promoteurs de ces centres !
Mahussé Barnabé AÏSSI
