Dans l’optique de promouvoir un enseignement supérieur de qualité, le gouvernement a pris une importante décision en conseil des ministres ce mercredi 12 octobre 2022. Il s’agit de la mise en place d’un logiciel de test pour lutter contre le plagiat. C’est notamment dans le cadre de la constitution de la base de données numérique du fichier national des aspirants aux métiers d’enseignant du supérieur.
Plus de plagiat à l’université. En tout cas, c’est l’objectif du gouvernement, en ce qui concerne les enseignants du supérieur. Ceci va permettre la promotion et le développement d’un enseignement supérieur de qualité. À cet effet, il est envisagé l’instauration d’un mécanisme de lutte contre le plagiat : la mise en place d’un logiciel de test de plagiat.
‹‹ Il s’agit de promouvoir une production scientifique de haute facture qui traduise la matérialité de l’excellence au niveau de l’enseignant du supérieur. Ce faisant, il est attendu une écriture plus vertueuse des articles scientifiques, mémoires et thèses en parfaite conformité avec les normes internationales et des règles édictées par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) ››, précise le gouvernement dans son compte rendu.
C’est à juste titre que le conseil a marqué son accord pour la conclusion d’un contrat en vue de la mise en place d’un logiciel de test de plagiat. Par la même occasion, il a été autorisé le lancement de l’inscription au fichier national des aspirants aux métiers d’enseignant du supérieur.
Arsène AZIZAHO
