Il y a quelques jours, l’Université d’Abomey-Calavi a lancé un appel à candidatures pour sélectionner les futurs hauts fonctionnaires de direction, sous l’égide de Rogatien Makpéhou TOSSOU, le Président du Conseil d’Administration. La note, datée du 10 mars 2025, fait état de plusieurs postes à pourvoir, mais celui qui retient particulièrement l’attention, c’est bien celui du Recteur du plus haut lieu du savoir du Bénin, l’Uac. En effet, c’est bien le dauphin du Professeur Felicien AVLESSI qu’on cherche. La date limite ? 28 mars 2025, à 15 heures (heure béninoise, s’il vous plaît !).
Maintenant, ne nous le cachons pas, choisir un successeur à un géant comme le Prof AVLESSI est un défi de taille. Il est presque aussi compliqué que de deviner qui sera le prochain Président de la République du Bénin, une mission où même la plus grande boule de cristal n’oserait pas s’aventurer. Et franchement, c’est un peu le même genre de suspense qui pèse sur la succession du Prof AVLESSI.
Les urgences à relever : la rénovation (oui, on persiste avec ce mot qui claque !) et la construction de nouveaux amphithéâtres. On peut rêver d’une UAC où les étudiants n’auront plus à se tenir comme des sardines dans des salles bondées, non ? Et pour ne rien arranger, un petit coup de baguette magique sur la connectivité et les services académiques ne serait pas de trop. Parce que, entre nous, un Wi-Fi digne de ce nom, ça deviendrait presque une légende à l’Uac.
Sans oublier les services académiques… Ah, chers amis étudiants, le chemin est encore long. Il faudra bien plus qu’une simple réorganisation pour transformer ces services en machines bien huilées. La qualité des cours et la gestion des examens sont également au programme des urgences à traiter.
Et comme pour la présidentielle de 2026, deviner le successeur du Recteur est un véritable casse-tête. Si c’est compliqué pour prédire le successeur du Président Patrice Talon, il semble tout aussi difficile de trouver l’heureux qui pourra porter les lourdes responsabilités de l’Uac. En attendant de pouvoir répondre à cette question épineuse, le jeu consiste à scruter les prétendants, à spéculer, à deviner, à évaluer les chances de l’un ou de l’autre. Le but ? Trouver le fameux dauphin. Celui qui, aux yeux du Président du Conseil d’Administration, et de toutes les autorités compétentes, incarne le meilleur. À l’origine, comme le raconte d’ailleurs la légende, « un dauphin est un prince, celui qui occupe la première place dans l’ordre de succession ». À l’Uac, il devient le favori désigné pour prendre la relève du Prof AVLESSI, bien plus qu’un simple héritier d’un heureux hasard dans la lignée des recteurs.
Mais, soyons clairs, je ne suis pas dans les coulisses du Conseil d’Administration. Je n’ai pas accès aux candidatures déposées. Je me tiens donc à une position d’observateur, avec une bonne dose de spéculation et d’imagination. Qui sont ces prétendants ? Quels noms se cachent derrière cette bataille pour prendre la relève ? Aucune idée précise, mais le suspense est bien réel.
Le dauphin du Recteur devra posséder des qualités exceptionnelles. Il ou elle devra incarner une vision novatrice et pragmatique, tout en étant capable de relever les défis urgents de l’Université : la rénovation et la construction de nouveaux amphithéâtres, l’amélioration des services académiques, la modernisation des infrastructures de connectivité et bien sûr, la gestion des besoins croissants des étudiants. Sociable, intelligent(e), ayant un tempérament à la fois calme et dynamique, il ou elle devra savoir rassembler et motiver les troupes pour mener à bien cette mission titanesque.
Face à la succession aussi floue du Professeur AVLESSI, sans indice clair sur celui qui prendra les rênes de l’UAC, il devient tentant d’imaginer ce dauphin en train de se profiler, mais sans certitude. On peut rêver qu’un jour, comme un éclair dans la brume, son visage apparaîtra. Sinon, il ne nous restera plus qu’à donner notre langue au chat, en attendant que la fumée blanche annonce enfin le nouveau Recteur, celui qui, comme le dauphin, saura s’imposer avec brio pour guider l’UAC vers de nouveaux horizons.
Le futur Recteur devra faire preuve de vision, de courage et, soyons honnêtes, d’une bonne dose de diplomatie pour naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de l’administration universitaire. Mais, au fond, tout ce que l’on sait, c’est que ce sera une personnalité de poids. Et la question qui reste sur toutes les lèvres : qui donc va relever ce défi monumental ?
Bref, chers lecteurs, place aux paris : qui sera ce dauphin, prêt à prendre la relève du Prof AVLESSI et à transformer l’UAC en véritable temple du savoir et de l’innovation ? En attendant, on guette les candidatures avec un grand sourire, car, à l’UAC, la bataille des dauphins est officiellement lancée !
Mahussé Barnabé AÏSSI, Franchement Vôtre !