Uac : quand le Wi-Fi disparaît, la plume de Le Révélateur se fait entendre

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Ah, le Wi-Fi de l’Uac, cette connexion si précieuse pour nos études et, soyons honnêtes, pour notre simple survie universitaire. Imaginez un monde sans accès à internet pendant plusieurs semaines, sans préavis, sans un mot des autorités… Un vrai cauchemar pour les étudiants dépendants de cette ressource.

Il y a quelques semaines, le réseau RBER de l’Uac a décidé de faire ses valises sans même prendre le soin de prévenir les usagers. Silence radio. Zéro communiqué. Rien. Juste une coupure brutale, comme un coup de tonnerre sans nuages. Et dans ce silence inquiétant, l’une des plus grandes questions qui se posait : que fait la Fneb, l’organisation estudiantine la plus représentative ? Eh bien, elle a choisi… de ne rien dire. Pas de communiqué. Pas de réaction. Comme une mouette, elle a continué à voler au-dessus, sans se poser de question. On aurait espéré qu’elle prenne son rôle à cœur, surtout quand il s’agit de défendre les intérêts des étudiants, mais apparemment, le Wi-Fi ne semble pas entrer dans leurs priorités.

Heureusement, l’Unseb a montré qu’elle ne manquait pas de combativité. La seule organisation estudiantine à avoir réagi rapidement, à avoir demandé des explications et, surtout, à avoir exigé un rétablissement du Wi-Fi. Bravo à eux ! Ils ont pris la plume et sont allés droit au but, dans un communiqué qui ne manquait pas de pertinence. Pas question de laisser passer ça sous silence, car nous savons tous que sans Wi-Fi, il n’y a pas de véritable vie universitaire. À défaut d’être en ligne, l’Unseb a pris son rôle de vigie du campus à bras-le-corps. Un exemple à suivre, non ?

Tenez, nous ne comparons pas les organisations estudiantines, mais nous reconnaissons simplement les actions de chacune lorsque les étudiants en ont le plus besoin.

Et la rédaction de Le Révélateur dans tout ça ? Eh bien, on n’a pas chômé non plus ! On a continué à rédiger, à dénoncer, à publier. Des articles ont été écrits, des analyses ont été menées. On a bien compris que ce n’était pas juste une coupure technique, mais un vrai problème qui touchait au quotidien des étudiants. On n’a pas hésité à remuer ciel et terre pour tirer la sonnette d’alarme. Il fallait que ça se sache. C’était une question de principe et de devoir citoyen.

Et comment ne pas remercier nos internautes et tous les étudiants qui, durant cette période, ont alerté sans relâche ? Leur réactivité et leur détermination à nous tenir informés ont été essentielles. Grâce à leurs messages et leurs témoignages, nous avons pu saisir toute la dimension de la situation et la partager avec le plus grand nombre. Merci à eux d’avoir fait entendre leur voix et de nous avoir rappelé que, même dans les moments difficiles, la solidarité et la mobilisation peuvent faire la différence.

Finalement, après plusieurs semaines de flottement, les autorités de l’Uac ont entendu notre appel. Le Wi-Fi a été rétabli. Mais avec un petit twist : les conditions d’accès sont devenues un peu plus corsées. Les restrictions sont là, mais au moins, on peut de nouveau se connecter, même si c’est désormais un peu plus compliqué. C’est déjà ça.

Alors, oui, on peut être satisfait de cette victoire. Oui, c’est une petite revanche pour tous ceux qui ont continué à se battre pour cette cause. Et cela démontre, une fois de plus, l’importance de la presse dans notre société. Le rôle du journaliste n’est pas seulement de rapporter les faits, mais aussi de dénoncer ce qui ne va pas, de pointer du doigt les dysfonctionnements et, surtout, de ne jamais se taire.

Merci aux autorités de l’Uac qui, malgré tout, ont fini par rouvrir le réseau. Cela prouve qu’elles tiennent à cœur le bien-être des étudiants. Et à nous, journalistes, d’être là pour rappeler que, parfois, il suffit d’une plume pour déclencher le changement.

Alors, chers étudiants, n’oublions pas : si le Wi-Fi part en vacances, la plume, elle, ne prend jamais de congé. Et grâce à vous, la voix des étudiants n’a jamais cessé de résonner.

Mahussé Barnabé AÏSSI, Franchement vôtre !

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