Bénin : le député Malick Gomina sensibilise les médias sur leur rôle dans la lutte contre le terrorisme

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Le vendredi 24 janvier 2025, une causerie-débat intitulée « Rôle et responsabilité des médias dans le contexte de lutte contre la menace terroriste au Bénin » s’est tenue à l’État-Major Général. Cette rencontre a offert aux orateurs l’occasion de prodiguer des conseils précieux aux professionnels des médias. Parmi eux, l’honorable Malick GOMINA a prononcé un message fort.

« Sans nos forces de sécurité et de défense, notre pays n’existerait plus à ce jour », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de la mobilisation des forces armées pour empêcher toute avancée des terroristes vers Cotonou. « S’ils nous voulaient du mal, ces gens, sur lesquels la civilisation n’a aucune prise, auraient quitté les pays frontaliers et seraient déjà venus à Cotonou », a ajouté l’honorable GOMINA.

Il a ensuite insisté sur le rôle de premier plan des médias dans la préservation de la cohésion sociale et de la stabilité. « Si le Bénin continue d’exister, c’est parce que nos forces de défense et de sécurité se sont mobilisées pour donner leur vie pour que nous puissions vaquer à nos occupations », a-t-il poursuivi. « Nous devons donc leur rendre hommage », a-t-il ajouté, précisant que, grâce à leurs sacrifices, aucun centimètre du territoire béninois n’a été cédé à l’ennemi.

L’ancien maire a également rappelé que la presse doit faire preuve de responsabilité dans ses prises de parole. « Dans nos écrits, nos prises de parole, il faudrait souvent que nous sachions raison garder », a-t-il insisté. « À défaut de jeter les lauriers à nos forces de défense et de sécurité, il faut que nous évitions de poser des actes qui agissent sur leur morale », a-t-il averti. « Si leur morale est atteinte, et s’ils ne défendent pas bien le pays, ces gens vont nous envahir et c’est notre existence qui en prendra définitivement un coup », a-t-il conclu.

Enfin, il a insisté sur l’importance de l’unité sociale et de la collaboration entre les différentes communautés. « Il faudrait expliquer à nos populations comment l’éleveur a besoin de ses bêtes, autant que l’agriculteur a besoin de son champ, et que c’est dans une collaboration que les uns et les autres peuvent vivre ensemble », a-t-il déclaré. « Si nous devons réussir dans la prévention de ce fléau, la presse a une énorme responsabilité », a-t-il conclu.

La rencontre a ainsi permis de rappeler aux médias leur rôle vital dans la lutte contre le terrorisme et de les encourager à travailler de manière responsable et réfléchie pour garantir la stabilité du pays.

MBA

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