Uac : sans électricité ni eau depuis trois semaines, des étudiants crient au martyre

336

Ils sont une dizaine à prendre d’assaut le hall du Cous-ac la matinée de ce lundi quatre mars 2024. Motif, exprimer leur ras-le-bol quant aux problèmes d’électricité et d’eau qui animent leur quotidien depuis plus de trois semaines. Selon Elisé Dieudonné, le porte-parole du mouvement d’humeur, tout le premier étage du bâtiment I-PIP est dans l’obscurité depuis trois semaines. ‹‹ Impossible donc pour eux d’apprendre le soir ou de charger leurs téléphones ››, se désolent-ils.

En effet, le problème serait lié à un incendie qui est survenu sur les installations électriques de la ligne. Le personnel du Cous-ac en a déjà fait le constat et posé le diagnostic. ‹‹ Nous avons envoyé notre équipe sur le terrain. Pour régler le problème, il faut acheter deux matériels ››, a fait savoir Léopold Ganhoumèdé, le directeur adjoint du Cous-ac. À l’en croire, c’est la procédure de décaissement et d’achat de matériels qui fait lambiner la réparation.

Le même bâtiment est également confronté à un problème d’eau, clouant les étudiants résidents sur une croix sur laquelle ils vivent le martyre. Dépassé après plusieurs médiations, ils ont donc opté pour un mouvement d’humeur ce matin. Lequel mouvement va peut-être porter ses fruits. Leurs préoccupations ne sont pas tombées dans les oreilles de sourds, a rassuré le directeur adjoint qui s’est lui-même rendu avec eux dans le bâtiment pour faire les constats.

‹‹ Quel que soit le cas de figure, on vous fait un retour aujourd’hui ›› a-t-il promis aux étudiants, après les constats. Mieux, il pense employer le vert et le sec pour rétablir l’électricité dans un meilleur délai. ‹‹ Je vous donne jusqu’à demain pour avoir l’électricité ››, a rassuré Léopold Ganhoumèdé. Aussitôt les étudiants en ont pris acte et espèrent satisfaction.

Sinon, ceci donnerait lieu à un autre mouvement d’humeur. A voir de près, ils ont décidé de prendre leur problème à bras le corps vu la lenteur de l’institution en charge de leur défense, le Bdcr (Bureau directeur du comité des résidents).

Arsène AZIZAHO

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici