2e édition du concours d’orthographe « J’epelle sans faute » : Cotonou fait le break

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Le concours d’orthographe « J’epelle sans faute », organisé par l’association des jeunes élites du Bénin (AJEB), a connu son épilogue le samedi 23 juillet dernier à Cotonou. C’est le centre communautaire Eya d’Akpakpa, qui a servi de cadre à cette deuxième édition à l’issue de laquelle trois villes ont laissé Cotonou raffler les 2 trophées. Un scientifique et une élève s’en ont sorti vainqueurs.

La lauréate de la catégorie junior

753 candidats ont compétis sur toute l’étendue du territoire national ; 4 villes sont représentées ( Porto-Novo, Cotonou, Abomey-Calavi et Parakou) ; 20 finalistes sont sélectionnés à raison de 5 par ville pour l’édition 2022 du concours « J’epelle sans faute ». Et, en apothéose, 2 ont été sacrés lauréats, respectivement dans les catégories junior et sénior. Gildas Akoutey et Rebecca Awekpon, viennent tous deux de Cotonou, contrairement à la première édition où le premier venait de Calavi. L’un est scientifique et l’autre élève.

D’une part, avec un parcours brillant, et impressionnant lors de la finale, l’étudiant en 5ème année de médecine générale à la Faculté des sciences de la santé, Gildas Akoutey est champion de la catégorie Senior. Alors que ce féru des lettres se serait engagé pour améliorer son vocabulaire et reprendre le dictionnaire, afin de renouer avec le Scrabble, il vient d’être honoré : « la magie d’une pierre deux coups ». Raison de plus pour que sa joie soit immense. « Je ne saurais choisir un mot assez adéquat pour exprimer celà », a-t-il laissé entendre avec émotion. D’autre part, celle sacrée parallèlement championne dans la catégorie junior est élève en classe de troisième à la foire Les Élites. Face à son adversaire final, elle s’est montrée déterminée et très concentrée. C’est à juste titre qu’elle exprime ses émotions : « je suis très heureuse d’avoir pu faire honneur à mon école, à ma famille et à ma communauté ».

Une compétition à pérenniser…

Le promoteur de l’AJEB Bonheur Adjaï Pedro

Les champions sont toujours prêts à vivre des challenges. Et il ne servirait à rien de s’arrêter en si bon chemin. C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos de Gildas Akoutey. « Ce n’est pas fréquents les compétitions du genre. Souvent, c’est soit la beauté, soit la musique etc. Mais cette fois-ci nous avons l’occasion de célébrer l’intelligence. J’aimerais donc qu’ils pérennisent cette œuvre qu’ils ont si bien commencé » a souhaité le lauréat, après avoir félicité et remercié les organisateurs. Et, comme pour répondre à son attente, les organisateurs rassurent. « Il y aura assurément une troisième édition », confie Jean Bonheur Adjaï Pedro, Président de l’AJEB, et promoteur du concours d’orthographe « J’epelle sans faute ».

Pour rappel, l’association des jeunes élites du Bénin, créé en 2020, œuvre pour l’épanouissement des jeunes élèves et étudiants sur le plan de l’éducation, notamment à travers des activités comme le concours d’orthographe « J’epelle sans faute » (l’activité phare), l’art oratoire, les panels, la conjugaison et le grammaire, le club d’epellation de mots etc. « Les objectifs en organisant ce concours, c’est justement d’amener les jeunes élèves et étudiants à améliorer et enrichir leur vocabulaire, redonner le goût de la lecture et de la recherche ››, a laissé entendre le promoteur. Espérant que les directeurs d’écoles, le corps enseignant et de potentiels partenaires accompagnent l’initiative, il promet une troisième édition plus folle.

Arsène AZIZAHO

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